Léotoing, sur son piton rocheux, déjà aperçu à plusieurs reprises, lors d’allers ou de retours, depuis des lacets en contrebas ou un trait rectiligne à grande vitesse, mais jamais abordé. Léotoing et son immuable mais déclinante structure aujourd’hui fermée et qui se laisse deviner depuis l’extérieur ou en passant un œil depuis la grille en contrebas du château, pareil à des mendiants gémissant pour un asile ou pour du pain. Léotoing qui inaugure cette année notre périple estival.
Puis le Cantal
Et les gorges du Bès, sous la chaleur, étouffante contre la paroi, épousant les inquiétudes du vertige. Son chemin des Espagnols, tortueux, âpres et aussi caractériel qu’un Ibère colérique. Aucune photo possible, les mains sont bien trop occupées à préserver un équilibre rendu précaire par la caillasse.
Et de nouveau la Margeride
Nuit passée à Saint-Alban sur Limagnole, retour en terre connue. Epuisés, mais rincés par la piscine.