Un vieil adage prétend qu’un mariage pluvieux est un mariage heureux ; nos noces avec le Morvan promettent alors des vacances magnifiques car force est de constater que depuis trois jours, la pluie nous suit comme une ombre sous le soleil -le grand absent de ce début de road-trip, le déserteur de juillet qui fait mentir avec furie les prédictions du printemps qui craignaient une canicule pareille à celle de l’an dernier.
Avallon au matin ressemblait à une fin septembre et les vieilles pierres de la collégiale Saint-Lazare (qui en ont vu d’autres) comptaient les touristes à l’unité. Pour s’y rendre depuis notre camp de base situé en contrebas de la ville haute, il aura fallu escalader trois pentes qui auront mis à contribution nos organismes légèrement éreintés par la vie en van par temps de pluie, une vie mouillée, une vie incertaine et propice à des hauts comme à des bas.
Un rapide tour de la ville et retour au point de départ et, miracle, profitant d’une parenthèse de beau temps, plongeon dans la piscine, puis activités sportives -à pratiquer tant qu’on peut : volley, tennis de table, badminton-, et repas d’un rien car l’appétit nous déserte parfois comme le soleil.