Le Rougié
Une terre sanglante (voir ci-dessus), ondulante sous le soleil, canyonnante de recoins en recoins, mais bien trop brûlante pour s’autoriser une quelconque errance, sinon depuis le van, toutes fenêtres ouvertes, à vitesse modérée. A peine un court arrêt au départ d’une boucle pédestre sans doute généreuse mais qui ne comptera aujourd’hui que quelques inconscients dont nous ne serons pas.
Le château de Montaigut
Quelques virages plus loin, on aborde une pente qui s’élève vers un château que nous ne visiterons pas, comme nous ne visiterons pas les diverses expositions, nous ne ferons rien d’autres que d’admirer le paysage depuis les hauteurs, un court instant, et de repartir vers d’autres virages, d’autres étendues incarnates, vers d’autres décors et finir à Camarès, juste avant de nous consumer complètement.
Belmont-sur-Rance
Un coup de fil, il y a de la place, on arrive. Accueil, à peine installés qu’on plonge dans la fraîcheur salvatrice de la piscine municipale. Quelques longueurs (le temps de me faire sermonner par le maître-nageur parce que j’ai doublé et que non, pas deux de front), quelques apnées (à 2,80m de profondeur, le temps s’arrête et les chahuteurs n’osent pas descendre), et le trio se sèche, puis prend ses quartiers.
Le chemin pour se rendre à la piscine passe par un pont-vieux que n’aurait pas renier Monet.
